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Portugal : la "Révolution des Œillets" fête ses 50 ans

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Le 25 avril 1974, le Portugal menait une révolution pacifique qui allait mettre un point final à une dictature qui avait duré 42 ans. En 1932 le dictateur Salazar installait au Portugal un régime autoritaire « O Estado Novo » inspiré des mouvements fachistes européens de l’époque. La police politique allait mettre la population sous surveillance et instaurer une répression féroce contre tous les opposants qui furent souvent obligés de se réfugier à l’étranger. Le pays s’enfonçait dans l’isolement et l’appauvrissement et les portugais n’avaient souvent qu’une solution pour survivre : l’exil.  La foule de Lisbonne acclame les militaires révolutionnaires le 25 avril 1974 Lire la suite de l'article

Frontière de Ceuta : toujours dans l'attente de l'ouverture de la nouvelle douane

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  la frontière del Tarajal à Ceuta      Il y a un an le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, avait abandonné la traditionnelle position espagnole de soutien au Polisario dans l'affaire du Sahara Occidental, et ce dans l'espoir de renouer des relations apaisées avec le voisin du sud. En guise de geste de bonne volonté le gouvernement marocain avait donné son accord pour enfin ouvrir une douane à Ceuta et ainsi tenter de mettre fin au fameux « commerce atypique » (contrebande) qui faisait vivre des milliers de marocains pauvres du nord du Maroc. "Commerce atypique" : les bousculades étaient fréquentes  à la frontière lire la suite de l'article

Adoption en Espagne de la nouvelle Loi sur la Mémoire Démocratique

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La nouvelle Loi sur la Mémoire Démocratique, va-t-elle régler définitivement  le sort du valle de los Caídos ? Cette loi qui vient d'être approuvée par le Sénat espagnol le 5 octobre dernier se base, selon les textes officiels, sur les principes de vérité, de justice et de réparation et condamne pour la première fois le coup d'Etat militaire de 1936 et la dictature franquiste.           Après la loi sur la Mémoire Historique de 2007 votée sous le gouvernement de José Luis Zapatero, le chef du gouvernement actuel, Pedro Sánchez, ava it promis de combler certaines lacunes de cette première loi : c'est chose faite depuis le 5 octobre même si la droite espagnole (Partido Popular) alliée à l'extrème droite (Vox) a annoncé vouloir l'abroger si elle arrive au pouvoir en 2023... (lire la suite de l'article) La tombe de José Antonio Primo de Rivera à l'intérieur du sanctuaire

A propos de l'assaut de migrants contre le grillage de Melilla en juin dernier

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Au pied du grillage de la frontière de Melilla Trois mois après l'assaut du grillage qui marque la frontière entre le Maroc et la ville de Melilla par près de 1700 migrants, le ministre de l'Intérieur espagnol intervenait aujourd'hui devant le Congrès des Députés pour justifier l'intervention des forces de l'ordre qu'il qualifiait de "proprtionnée à l'attaque violente, organisée et intolérable de quelques 1700 migrants" Seuls 133 migrants ont réussi à entrer à Melilla      Cependant les ONG présentes sur le terrain (Association Marocaine des Droits de l'Homme en particulier) pointent des violences exercées par les forces de l'ordre marocaines et espagnoles sur les migrants qui venaient de tomber les uns sur les autres en une véritable avalanche humaine.     Au total, on dénombre 23 morts selon les autorités marocaines de Nador (29 selon les ONG) et 63 blessés.       Le récent réchauffement des relations hispano-marocaines semble se faire au

Droits des enfants bafoués à Ceuta

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Trois mois après l'arrivée de plusieurs milliers de migrants marocains à la frontière de Ceuta, le cas des enfants et des jeunes mineurs n'est toujours pas réglé. Les migrants marocains se pressent à la frontière le 17 mai 2021     D es  1100 à 1200  enfants et jeunes marocains qui ont passé illégalement la frontière de El Tarajal  à Ceuta les 17 et 18 mai derniers d'après les autorités de la ville, près de 800 ont été hébergés dans des centres d'accueil provisoires de la Ville Autonome. Les autres vivent depuis dans les rues de Ceuta et la plupart du temps se cachent pour ne pas être amenés dans les centres d'accueil.      S elon les ONG présentes sur place, comme Save the Children  qui a mené une enquête auprès d'eux, la plupart de ces enfants ont fui des conditions de vie déplorables sans parler des mauvais traitements, des agressions ou même des abus sexuels dont ils étaient victimes au Maroc.     Avec le "réchauffement" tout récent des relations h

Tensions sur la frontière de Ceuta

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  Tensions sur la frontière de Ceuta et sur les relations hispano-marocaines      En l'espace de 24 heures, les 17 et 18 mai, près de 8 000 migrants marocains ont franchi la frontière de Ceuta au poste frontière de El Tarajal en passant par la mer pour contourner la jetée qui prolonge dans la mer les grillages de la frontière. Essentiellement des jeunes mais aussi des familles et des enfants se sont jetés à l'eau à partir des plages de Fnideq, à quelques encablures de la frontière, pour rejoindre l'enclave espagnole de Ceuta. C'est un véritable « raz de marée » humain qui a atteint en quelques heures la ville autonome de 80 000 habitants, ville dont les autorités se sont vite trouvés débordées. Certes l'afflux de migrants aux portes de Ceuta (et aussi de Melilla) n'est pas nouveau et régulièrement les médias se font l'écho des assauts de migrants sur les grillages qui entourent l'enclave. La plupart du temps ce sont des migrants subsahariens m

La diplomatie de la paix selon Trump...

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Le poste frontière de Guerguerat où ont eu lieu des affrontements entre le Maroc et le Polisario le mois dernier. La reconnaissance américaine par le président Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental en échange du rétablissement des relations diplomatiques du Maroc avec Israël est une violation éhontée des résolutions de l'ONU et des principes de base du droit international. Comme il l'avait déjà fait en déménageant l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem faisant fi des droits légitimes des palestiniens sur Jérusalem, Trump récidive et foule aux pieds les droits des sahraouis en les ignorant et, en fin de compte, en leur niant toute existence. Peu lui importe qu'une résolution de l'ONU de 1991 demande aux deux parties -Maroc et Polisario- d'organiser un référendum sur l'avenir de cet ancien territoire espagnol occupé militairement par le Maroc depuis la « Marche Verte » de 1975 : faisant cela, il reprend à son compte la pos