Ceuta et Melilla au temps du coronavirus

Les Marocains "coincés" dans les enclaves espagnoles depuis le 13 mars dernier, vont enfin pouvoir commencer à rentrer chez eux !


    Environ 700 personnes tant à Ceuta qu'à Melilla n'ont pas pu rentrer chez elles après l'annonce par les autorités marocaines, le 13 mars 2020, de la fermeture des frontières du pays en raison de la propagation du virus.

les policiers espagnols commencent à contrôler l'identité des marocains de retour chez eux.
Les policiers espagnols commencent à contrôler l'identité des citoyens
 marocains 
autorisés à rentrer chez eux le 30 septembre.
   


Des files d'attente se forment à la frontière de Beni-Enzar


    Les marocains frontaliers de Ceuta d'une part et ceux de Melilla d'autre part, ont l'habitude de passer quotidiennement la frontière pour se rendre dans les deux villes espagnoles, soit pour y travailler, soit pour y faire des achats. 

    Or le 13 mars 2020 les autorités marocaines ont décidé du jour au lendemain de fermer les frontières du pays. Tous ces travailleurs frontaliers se sont donc retrouvés "piégés" à l'intérieur des enclaves espagnoles sans pouvoir rejoindre leurs familles à Tétouan ou Nador. Ce long confinement a pu provoquer des réactions de désespoir comme lorsqu'une jeune femme a essayé et réussi de contourner le poste frontière de Ceuta à la nage ; à Ceuta on a dénombré également deux naissances pendant ces mois d'isolement. Certains ont pu être hébergés à Ceuta ou à Melilla chez de la  famille ou chez leurs employeurs mais la plupart se sont retrouvés entassés dans des hébergements d'urgence - les arènes de Melilla ou un complexe sportif de Ceuta - organisés par les autorités municipales, et ce pendant près de 7 mois ! 

    Comme trop souvent, ces frontières de Ceuta et de Melilla sont les causes de problèmes graves pour les habitants des deux villes mais aussi pour les marocains des zones frontalières.

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